Or, l'Espagne assume actuellement la présidence du Conseil de l’UE. Il est probable que le nouveau gouvernement espagnol usera sans délai ni atermoiement de son pouvoir démocratique pour influencer le cours de la politique européenne, mettant à profit la vague conservatrice-libérale qui remporte scrutin après scrutin sur le continent (Italie, Suède, Finlande, Europe centrale, sondages néerlandais et allemands, …).

Viendra notamment au menu du Conseil de l’UE le sort ultime de la législation européenne Nature Restoration Law, tenue à droite comme pire exemple de politique écologiste purement idéologique, sans égard pour l’économie, le bien-être et finalement l’avenir des Européens.  

Étant donné les empiètements exorbitants des institutions de l’UE sur les souverainetés nationales, de nos jours le combat politique se mène d’abord et avant tout au niveau le moins démocratique de la politique en Europe, c’est-à-dire l’Union européenne. 

C’est une reconquista franche et sincère face à l’hydre écologiste qui a colonisé l'appareil européen que la droite espagnole appelle de ses vœux, avec notamment la relance du programme nucléaire espagnol, saboté par la précédente majorité gauche-extrême-gauche (ie, les déterreurs de cadavres de Podemos, ‘pour apaiser les esprits’ sic).

Avec cette nouvelle victoire de la droite rationnelle et modérée, le combat européen contre les forces de la régression débute. 

L’enjeu des prochaines élections européennes est clair : la déconstruction méthodique & intégrale du Green New Deal suicidaire orchestré par l'extrémiste vert Frans Timmermans.