La résolution affirme que le chant pro palestinien souvent entendu lors de manifestations appelant à un cessez-le-feu dans la guerre d'Israël contre le groupe terroriste Hamas est un « appel aux armes antisémite dont l'objectif est l'éradication de l'État d'Israël, situé entre le Jourdain et la mer Méditerranée ». Le slogan « cherche à dénier au peuple juif le droit à l'autodétermination et appelle à l'expulsion du peuple juif de sa patrie ancestrale », poursuit le texte de la résolution, alléguant qu'il s'agit d'un « cri de ralliement » qui encourage la violence à la fois contre l'État d'Israël et les Juifs de la diaspora, et « rend un mauvais service aux Israéliens, aux Palestiniens et à tous ceux qui, dans la région, recherchent la paix ».

La motion a été adoptée par 377 voix contre 44. Les 44 opposants au projet de loi, à l'exception d'un seul, étaient des démocrates.

En Belgique, ce slogan n’a jamais été jugé comme contraire au droit belge, mais il n’y a pas eu non plus à ce jour de procédure pour le faire reconnaître comme une « d’incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination » à l’égard des juifs.  A la différence d’autres pays, la Belgique ne définit pas ce qu’est l’antisémitisme. Il revient donc aux tribunaux de trancher sur base la « loi Moureaux » du 1981.

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