Tout est dans la nuance

En bon petit militant du lobby LGBTQIA+ (en attendant l'ajout de nouvelles lettres), notre très chrétienne drag queen feint d'ignorer que ces shows hautement sexualisés y sont interdits uniquement pour les mineurs. Ces spectacles folkloriques, sans prétention et plutôt sympathiques ont toujours existé. Depuis quelques années, ils se multiplient et sont devenus des instruments militants pour sensibiliser des enfants de plus en plus jeunes (y compris en maternelle !) à la « diversité » et à la « pluralité des genres ». C'est le dernier avatar des revendications visant à imposer la tolérance SCHNELL !  SCHNELL ! à une majorité de la population rétive qui continue à croire à cette fable archaïque de l'existence d'hommes et de femmes.

Nos narcissiques LGBTQIA+, qui se disent marginalisés, sont en fait omniprésents au cœur du système médiatico-politique, tout en se présentant comme des victimes. 

Question de marketing

Lors de la pride, pas une institution, pas une maison communale qui n'arbore le drapeau arc-en-ciel, lui-même devenant de plus en plus complexe vu la multiplication des identités sexuelles. Médias, entreprises, SNCB, artistes,  sportifs, presque tous soutiennent cette communauté, pourtant «marginale ». La gay pride est devenue LA pride (il paraît que les lesbiennes n'aimaient pas le gay), puis la marche des fiertés, comme le mariage homosexuel est devenu le mariage pour tous. Question de marketing.  Qui peut être contre un « mariage pour tous » ou une « marche des fiertés » ?  Et bien sûr, des lois en découlent insidieusement, comme celle adoptée récemment par la VIVALDI de pouvoir changer de sexe et de prénom à volonté (miam-miam) et sur simple demande. « Faites-leur manger le mot, ils avaleront la chose », disait Lénine qui s'y connaissait. 

Rééducation idéologique

Avant la pride durait un jour, maintenant c'est au cours d'un mois entier que cette rééducation idéologique nous est imposée. Jusque sur les passages pour piétons. Au rond-point Montgomery à Bruxelles, une voirie régionale, ils sont toujours multicolores, trois mois après la fin du « mois des fiertés ».  Le code de la route précise que c'est interdit, mais qu'importe pour une si bonne cause ! Le pauvre bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre, Benoît Cerexhe, qui appartient à un parti qui lui a jeté le C de « chrétien » à la poubelle depuis longtemps, a été attaqué par Ecolo et le lobby LGBTmachin (Ok c'est plus ou moins les mêmes) pour avoir appliqué la loi et refusé de repeindre les passages en question sur les voiries communales. 

« Les pots de peinture étaient prêts », confie à la presse une échevine de Défi, outrée par cette position « réactionnaire », limite « facho ». Et les médias ravis de relayer cette polémique fondamentale. Sur la défensive, « la décision du mayeur avait surpris tout le monde » (en effet c'est surprenant pour un bourgmestre d'appliquer la loi), Cerexhe s'est justifié de toute suspicion d'homophobie en précisant qu'un immense drapeau... dont vous avez deviné les couleurs, flottait sur la mairie. Ouf sans quoi son compte était bon, mais il est quand même attendu au prochain tournant. 

J'attends avec impatience qu'un automobiliste, une race peu populaire car elle résiste à la « mobilité douce », renverse un piéton (sans lui faire trop de mal tout de même, même dans un journal satirique, il faut être prudent !), avec une préférence discriminatoire et jubilatoire (je l'avoue au risque d'être condamné) pour un militant LGBTetc … et que la Région bruxelloise soit déclarée responsable car les piétons n'ont aucune priorité sur ces passages illégaux. Automobilistes, à vous de jouer, mais allez-y mollo tout de même !