Lors d’un mini-symposium qui s’est tenu à l’initiative de l’Ordre, à Genval, le 4 février dernier, les orateurs présents, reculent sur trois points cruciaux :

En ce qui concerne le vaccin

Des discussions lors de ce symposium, il ressort que « le vaccin ne protège en aucune façon contre la transmission, contrairement à ce qui avait été affirmé par tous les experts initialement, notamment dans le message des infectiologues belges qui tient davantage d’une publicité pour un dentifrice que d’une information scientifique. Cet avis commun qui s’est révélé strictement faux a conduit les politiques et les médias, entre autres incongruité, à culpabiliser les enfants par rapport à leurs grands-parents, ce qui constitue un important dégât collatéral… parmi tant d’autres », écrit Alain Colignon dans sa missive.

En ce qui concerne l’obligation vaccinale des soignants

« L’obligation vaccinale pour les soignant est enterrée aussi bien par les complotistes dont je fais partie que par les orthodoxes, or l’obligation vaccinale des soignants reposait  sur l’avis erroné d’experts qui, comme monsieur Goldman dans le soir du 12 juillet 2021 prétendait, en parlant de patients souffrant de maladies susceptibles de les amener à l’hôpital, qu’il était inacceptable que du personnel soignant non vacciné puisse leur transmettre le coronavirus. Ce genre de déclaration hâtive et incorrecte constitue une dérive inacceptable car tout le monde sait qu’un vaccin contre ce type de virus est une gageure ! », poursuit le médecin.

En termes de pharmacologie

Dernier point reconnu « du bout des lèvres » lors de cette réunion : La pharmacovigilance est inadéquate. « Il est inacceptable d’’interdire’ des traitements efficaces dont les effets secondaires mineurs sont connus depuis des décennies et de rendre ‘obligatoire’ par un chantage inconvenant un vaccin dont tout est fait pour masquer les complications parfois gravissimes. La déclaration d’un effet secondaire est rendue pratiquement impossible par une lourdeur administrative très opportunément voulue. Il est évident, pour cette raison, que la majorité des complications échappent de facto aux statisticiens alors qu’elles sautent aux yeux de tous les praticiens ! »

La démocratie a failli

Dans ce contexte, sommes-nous prêts à affronter une prochaine pandémie ? Non, estime le docteur Colignon. « Nul ne contestera la possibilité pour un Etat de se doter de lois d’habilitations en cas de menace grave pour la Nation, mais les débats doctrinaires sur la question sont aussi nombreux qu’inutiles tant qu’on ne définit pas avec rigueur les conditions dans lesquelles on peut mettre en place des pouvoirs spéciaux (…) Qui n’a pas été heurté de la fermeture de commerces non-essentiels par un ministre pyromane qui voulait un électro-choc alors qu’il savait pertinemment que ces négociants n’étaient pas une menace pour la santé publique ! Qu’il soit rassuré, nous l’avons eu cet électrochoc et nous ne sommes pas disposés à l’oublier ! Certes l’état peut décréter une loi martiale en cas de menace imminente, mais il ne peut dans le but de paralyser le parlement, semer une peur irrationnelle et forcer une infection virale banale à prendre le masque d’une épidémie, en ‘interdisant’ aux médecins de traiter leurs patients ».

En proie à des mesures liberticides, la démocratie a failli. « Je suis inquiet de voir mon métier devenir une simple délégation commerciale de l’OMS (…) Il serait navrant que des hommes qui pilotent la politique de santé publique belge ne soient pas en mesure de donner une réponse satisfaisante aux questions ci-dessus posées », ponctue le scientifique.