Mercredi 11 octobre, lors de la discussion sur la déclaration de politique générale prononcée mardi par Alexander De Croo, le moins que l’on puisse dire, c’est que les débats qui s’en sont suivis furent houleux et les interventions « dépitées ». « Notre pays est sorti plus fort des crises qu’il a traversées », a affirmé le Premier ministre. Aaah oui ? Les convictions, à gauche comme à droite, se sont cristallisées de commun accord sur un seul point : Alexander De Croo n’a pas, ou peu, convaincu.

Un bilan peu convaincant

A huit mois des élections, il a plaidé pour « une politique stable, qui vise à renforcer notre société, à rassembler et pas à polariser ». On peut encore rêver lorsque le fossé ne cesse de se creuser entre les promesses et les actes. Il a aussi mis en garde contre « les tentatives populistes » (sic !). Bémol : Le projet Vivaldi était la réponse collective à l'extrême droite et force est de constater que c'est un cuisant échec ! Il y a une véritable perte de confiance des citoyens.

Une législature de perdue

Le jeu collectif le plus infantile qui soit a été, pour chaque formation (ou presque) de bloquer systématiquement les propositions avancées par les autres. Ce comportement puéril nous a coûté cher, très cher. Au-delà d’avoir plomber la qualité de vie des Belges (encore un peu plus), le plus gros échec collectif de la Vivaldi, c'est de ne pas avoir réussi à démontrer que la Belgique fédérale fonctionnait encore. Qu’est-il encore aujourd’hui possible de réformer ? Si ce n’est la composante elle-même de l’actuel gouvernement et les équilibres des forces en présence. Les Belges seront bientôt appelés aux urnes. Qu’il en soit ainsi …