Des services comme celui-là, voire des produits, il y en a beaucoup, vraiment beaucoup. Comme les Google Glass. Ou le réseau social Google Plus... mais aussi des dizaines de petites fonctionnalités abandonnées parfois très éphémères.

Des échecs ? Non, des axes de développement ! Pour l'innovation, il faut des « cimetières », parce que ce sont des projets sur lesquels on a travaillé et on s'est posé des questions, justifie Google. Ce qu'on appelle « échec », c'est juste une étape d'apprentissage qui permet de faire un choix vers un autre axe de développement.

On pourrait encore relever l’ascenseur spatial, cette idée futuriste de Google devenue une application très concrète, mais finalement abandonnée parce que trop coûteuse, qui a pourtant permis à l'entreprise de gagner une expertise sur la question de l'espace et de proposer des corps célestes dans Google Earth et Google Maps. Sur bien des plans, ce « cimetière » est sujet à rigolade ; il est pourtant la preuve que faire des erreurs n'empêche pas de continuer à avancer. 

« Je n’ai pas échoué, j’ai juste trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas ! » Cet anniversaire, ce jalon dans le temps, me rappelle cette phrase de Thomas Edison. Et, par-là, la nécessité, l’urgence même, de repenser la notion d’échec.

Alain de Fooz

Note de la rédaction : Le cimetière de Google est une liste de produits Google morts et les raisons pour lesquelles ils ont été abandonnés. Voir sur : https://gcemetery.co/