Chris Janssens est membre du Parlement flamand depuis 2009 et y est le chef de groupe du Vlaams Belang depuis 2014. Het Nieuwsblad, pas connu pourtant comme étant un journal d’extrême droite, très loin s’en faut, le considère comme un fin stratège politique, un orateur doué et un bon débatteur, l’un des meilleurs parlementaires flamands de la législature. En 2021, il a révélé son homosexualité dans une interview à Het Belang van Limburg.

Dans un entretien avec ‘t Pallieterke, il a tracé les deux axes majeurs de la campagne de son parti, à savoir la lutte contre le wokisme et pour la liberté d’expression. « Dans la dernière ligne droite avant les élections, les différences de fond doivent être soulignées », a déclaré M. Janssens.
« L’électeur doit savoir exactement ce que représente le Vlaams Belang. » C’est aussi l’occasion de comprendre ce qui pousse un quart des Flamands à voter pour le VB.

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« L’idéologie woke, dit-il, est l’ennemi n° 1 dans notre lutte pour préserver notre identité flamande et européenne. Si nous laissons faire les marxistes culturels, nous risquons de perdre cette identité. Les exemples abondent, comme le fait que Sinterklaas ne devrait plus être accompagné de Zwarte Piet et devrait être remplacé par la Reine Nikkolah. Le ministre flamand de l’Education Ben Weyts a introduit par le truchement de çavaria (l’organisation faîtière des associations LGBT) le «gâteau du genre» dans l’enseignement. Cela stipule qu’il y a plus de deux sexes biologiques et des douzaines d’identités de genre fluides. Pouvons-nous, s’il vous plaît, laisser nos enfants tranquilles ? »

Dans la lutte contre le «genderkoek», l’islam est votre allié, fait observer l’intervieweur. L’an dernier, des musulmans majoritairement conservateurs ont protesté contre l’adoption du décret Evras par le parlement de la Communauté française. « Les musulmans radicaux sont animés par la haine de tout ce qui n’entre pas dans le cadre islamique, notamment les personnes LGBT. Je ne puis évidemment pas m’y associer. »