Après trois ans de travaux, la nouvelle Maison des Parlementaires est sur le point d'être prête, l'emménagement est prévu pour la mi-juillet avec une inauguration en septembre. Et les députés wallons n'auront pas à se satisfaire de meubles IKEA. 

Le nouveau président du Parlement wallon, André Frédéric (PS) se défend pourtant des coûts engrangés. Selon lui, « les prix des matériaux de construction ont tout simplement fortement augmenté aujourd'hui » (c’est cela) et on ne peut pas « mettre du vieux mobilier dans un bâtiment moderne » (sic). Il reconnaît toutefois que « peut-être » cela aurait pu être moins cher, mais « il s'agit de mobilier d'entreprise collective qui devrait durer au moins 20 ans ». Mwouai …

Et puis il y a le fameux tunnel entre le bâtiment rénové et les parkings. Un contrat qui a été attribué à l'entreprise de construction Sodraep pour un montant de 982.187 euros. Mais là aussi, le coût est passé depuis à 3 millions d'euros. Le but de cette percée souterraine pharaonique ? Eviter aux députés de devoir sortir pour se rendre du bâtiment principal aux parkings. Le fric, c’est chic … 

A la question de savoir qui est réellement responsable de ces dépassements budgétaires et surtout qui a approuvé tout cela, André Frédéric se retranche derrière les enquêtes en cours qu’il ne peut « compromettre ». Rappelons qu’une information judiciaire a été ouverte à l'encontre de Frédéric Janssens, le fameux greffier suspendu, mais toujours grassement payé pour reste écarté chez lui.

In non tempore suspecto, « si la Wallonie était un pays, le FMI interviendrait. Elle est dans une situation pire que la Grèce en 2010 », déclarait en 2021 le président de la N-VA, Bart De Wever. Or, la situation économique de la Région wallonne est bien plus dangereuse que celle de la Grèce à l'époque. Voilà au moins dix ans que sa dette publique enfle de manière exponentielle. 

La Wallonie vacille lentement, mais surement, sauf que le Fond Monétaire n’interviendra pas …